Hiéroglyphes
Le scolyte, petit coléoptère cylindrique pas plus gros qu’un grain de riz, nous parle des arbres en un langage mystérieux. Il trace les lignes de ses pensées, creuse les trous de sa faim. Le rythme des volumes nous met face à sa ténacité sans faille et menace le bois des capacités de sa rigueur.
C’est tout à la fois un langage de vie et de mort. L’arbre se meurt de cette écriture quand l’insecte en retire une substance régénératrice.
Et nous n’en sommes que les spectateurs.